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ENCRE DE TES YEUX (l'...)

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on est fous, puisqu'on est seul
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Que tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux

Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes
A trop vouloir te regarder, j'en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J'aimerais quand même te dire
Que tout ce que j'ai pu écrire
C'est ton sourire qui me l'a dicté

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève
Et si malgré ça j'arrive à t'oublier
J'aimerais quand même te dire
Que tout ce que j'ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu'on fous, puisqu'on est seul
Puisqu'ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J'aimerais quand même te dire
Que tout ce que j'ai pu écrire
Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux
 

EN PASSANT PAR LA LORRAINE

En passant par la Lorraine,
Avec mes sabots,
En passant par la Lorraine,
Avec mes sabots,
Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots,
Rencontrai trois capitaines,
Avec mes sabots,
Ils m'ont appelée : Vilaine !
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Ils m'ont appelée : Vilaine !
Avec mes sabots,
Ils m'ont appelée : Vilaine !
Avec mes sabots,
Je ne suis pas si vilaine,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Je ne suis pas si vilaine,
Avec mes sabots,
Je ne suis pas si vilaine,
Avec mes sabots,
Puisque le fils du roi m'aime,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Puisque le fils du roi m'aime,
Avec mes sabots,
Puisque le fils du roi m'aime,
Avec mes sabots,
Il m'a donné pour étrenne,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Il m'a donné pour étrenne,
Avec mes sabots,
Il m'a donné pour étrenne,
Avec mes sabots,
Un bouquet de marjolaine,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Un bouquet de marjolaine,
Avec mes sabots,
Un bouquet de marjolaine,
Avec mes sabots,
Je l'ai planté sur la plaine,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

Je l'ai planté sur la plaine,
Avec mes sabots,
Je l'ai planté sur la plaine,
Avec mes sabots,
S'il fleurit, je serai reine,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.

S'il fleurit, je serai reine,
Avec mes sabots,
S'il fleurit, je serai reine,
Avec mes sabots,
S'il y meurt, je perds ma peine,
Avec mes sabots,
Dondaine, oh ! Oh ! Oh !
Avec mes sabots.
 

EN REVENANT D'AUVERGNE

En revenant d'Auvergne, (ter)
D'Auvergne, mon pays,
Passant par la Limagne, (ter)
D'la Limagne à Paris ;
Chantant la Savoyarde,
Dansant la Montagnarde,
Eh ! Gai, Coco ! Eh ! Gai, Coco !
Eh ! Venez voir la danse
Du petit marmot ;
Eh ! Venez voir la danse
Du petit marmot. (ter)

Une vieille édentée (ter)
Me dit : "Mon p'tit ami,
Fais-moi donc voir la danse, (ter)
La dans' de ton pays ";
Chante la Savoyarde,
Danse la Montagnarde,
Eh ! Gai, Coco ! Eh ! Gai, Coco !
Non, tu n'verras pas la danse
Du petit marmot ;
Non, tu n'verras pas la danse
Du petit marmot. (ter)

Une jeune fillette (ter)
Me dit : "Mon jeune ami,
Montre-moi donc la danse, (ter)
La dans' de ton pays ";
Chante la Savoyarde,
Danse la Montagnarde,
Eh ! Gai, Coco ! Eh ! Gai, Coco !
Et j'lui montrai la danse
Du petit marmot ;
Et j'lui montrai la danse
Du petit marmot. (ter)

En revenant d'Auvergne, (ter)
D'Auvergne, mon pays,
Passant par la Limagne, (ter)
D'la Limagne à Paris.
 

ENTRE VOUS TOUS

Entre vous tous, gens de la ville,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !
Vous nous traitez tous d'imbéciles,
Nous pourrions vous en dire autant.
Eh ! Ne vous z'este, z'este, z'este,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !

Si vous avez de bell's dentelles,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !
Les nôtres ne sont pas si belles,
Mais nous d'vons rien aux marchands.
Eh ! Ne vous z'este, z'este, z'este,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !

Si vous vous mettez de la poudre,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !
Quand nous allons au moulin moudre,
Nous pourrions en avoir autant.
Eh ! Ne vous z'este, z'este, z'este,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !

Si vous avez un biau plumaige,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !
Car les coqs de notre village
Font les frais d' vot' harnachement.
Eh ! Ne vous z'este, z'este, z'este,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !

Si vous avez de belles glaces,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !
On y voit souvent d'vilain's faces,
Qui s'en vont bouter devant.
Eh ! Ne vous z'este, z'este, z'este,
Eh ! Ne vous estimez pas tant !
 

ESCALIER (l'...)

Just' avant d'fermer la porte j'me d'mandais j'que j'oubliais
J'ai touché toutes mes poches pour comprendre que s'qui m'manquait
C'était ni ma guitare ni un quelconque médicament
Pour soulager quelque souffrance ou pour faire passer le temps

Puis tout au long de l'escalier que j'ai descendu lentement
Parce que sans raison j'aurais r'monté
Parce que sans raison j'allais devant
J'étais tout à l'envers parce que c'qui m'manquait
C't'ait par en dedans
J'me sentais seul comme une rivière abandonnée pas des enfants.

Et puis le temps prenait son temps, prenait le mien sur son chemin
Sans s'arrêter, sans m'oublier, sans oublier de m'essouffler
Y a pas longtemps, j'étais petit, me voilà jeune mais plutôt grand
Assez pour voir que l'on vieillit même en amour, même au printemps

Alors, voilà, je me décris dans une drôle de position
Les yeux pochés et le bedon
La bière s'ra pas la solution
J'aimerais plutôt que cette chanson
Puisque c'est de ma vie qu'il est question
Finisse un soir dans ma maison sur un bel air d'accordéon

Et puis les enfants, c'est pas vraiment vraiment méchant
Ça peut mal faire et faire mal de temps en temps
Ça peut cracher, ca peut mentir, ca peut voler
Au fond ça peut faire tout c'qu'on leur apprend.

Mais une belle fin de cette chanson m'impose de dire
C'que j'aurais dis si j'avais pas changé d'avis
Sur le pourquoi de mes ennuis
Ben oui j'allais, pour me sauver vous dire
Comment faut être indépendant des sentiments de ceux qu'on aime
Pour sauver l'monde de ses problèmes

Qu'il fallait surtout pas pleurer
Qu'a l'autre chanson ben j'm'étais trompé
Comme si l'amour pouvait m'empêcher de donner mon temps
Aux pauvres gens
Mais les héros, c'est pas gratis, ça s'trompe jamais
C't'indépendant la gloire paie pour les sacrifices
Le pouvoir soulage leurs tourments

Mais oui c'est vous qui auriez pleurer avec c'que j'aurais composé
Mais c't'une manière de s'faire aimer
Quand ceux qu'on aime veulent pas marcher
J'les ai boudés y ont pas mordu, j'les ai quittés, y ont pas bougé
J'me suis fait peur, j'me suis tordu
Quand j'ai compris, j'suis r'venu

Quand j'ai compris que j'faisais un très très grand détour
Pour aboutir seul dans un escalier
J'vous apprends rien quand j'dis qu'on est rien sans amour )
Pour aider l'monde, y faut savoir être aimé ) (BIS)
 

ESPRIT DE B.P. (l'...)

Avec l'esprit de B.P.
Là dans ma tête, là dans ma tête
Là dans ma tête
Avec l'esprit de B.P.
Là dans ma tête
J'irais à l'aventure.

Avec l'esprit de B.P.
Là dans mon cœur...

Avec l'esprit de B.P.
Là dans ma vie...

Avec l'esprit de B.P.
Là dans ma tête, là dans mon cœur
Là dans ma vie
Avec l'esprit de B.P.
Là dans le monde
J'irais à l'aventure.

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