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HABITANT (l'...)

L’habitant de St-Jean s’en va à Montréal
La femme de l’habitant de St-Jean s’en va à Montréal
Le fils d’la femme de l’habitant de St-Jean s’en va à Montréal
Le chien du fils d’la femme de l’habitant de St-Jean s’en va à Montréal
La queue du chien du fils...
Le bout d’la queue du chien du fils...
Le poil au bout d’la queue du chien...
Le pou du bout du poil d’la queue du chien...
 

HARDI LES GARS !

Hardi les gars, vire au guindeau,
Good bye, farewell, good bye, farewell !
Hardi les gars, adieu Bordeaux,
Hourra pour Mexico, oh ! Oh ! Oh !
Au cap Horn, il ne fera pas chaud,
Haul away, hé ! Oula tchalez !
A fair' la pêche au cachalot.
Hâl' matelot, hé ! Ho ! Hisse hé ! Ho !

Plus d'un y laissera sa peau,
Good bye, farewell, good bye, farewell !
Adieu misère, adieu bateau,
Hourra pour Mexico, oh ! Oh ! Oh !
Et nous irons à Valparaiso,
Haul away, hé ! Oula tchalez !
Où d'autres laisseront leurs os.
Hâl' matelot, hé ! Ho ! Hisse hé ! Ho !

Ceux qui r'viendront pavillon haut
Good bye, farewell, good bye, farewell !
C'est du fin choix de matelot,
Hourra, oh ! Mexico, oh ! Oh ! Oh !
Pour la bordée, ils seront à flot,
Haul away, hé ! Oula tchalez !
Bons pour le rack, l' plaisir, le couteau.
Hâl' matelot, hé ! Ho ! Hisse hé ! Ho !
 

HÉPO E TATAYÉ

Hépo e tatayé ya! (2x)
Hépo e tataé hépo
Hé touk hé touk hépo
Hé touk hé touk yé ya

Je suis grand chef indien ya!
Je vis dans les grands bois ya!
Des fois, j’me roule dans le fois
Pis j’perds mes mocassins
Mais moi ça me fait rien ya!
 

HEUREUX D'UN PRINTEMPS

Heureux d'un printemps
Qui m'chauffe la couenne
Triste d'avoir manqué
Encore un hiver
J'peux pas faire autrement
Ça m'fait d'la peine
On vit rien qu'au printemps
L'printemps dure pas longtemps

Assis su'l'bord d'mon trou
J'me creuse la tête
J'pense au bonheur des gens
J'sais ben qu'ça va pas durer
Ça l'air qu'ça prend des sous
Pour faire la tête
A qui appartient l'beau temps
L'hiver l'été durant

L'été c'est tellement bon
Quand t'as la chance
D'avoir assez d'argent
Pour voyager sans t'inquiéter
Pour le fils d'un patron
C'est les vacances
Pour la fille du restaurant
C'est les sueurs pis les clients

On dit qu'l'hiver est blanc
Comme un nuage
Mais ça évidemment
Dans l'chalet près du foyer
Dans l'fond c'est salissant
Au prix s'qui'est l'chauffage
Y'a pas pire moment d'l'année
Quand t'es pris pour t'endetter

Faut qu'j'm'en r'tourne dans mon trou
Creuser ma peine
J'ai vu l'surintendant
J'peux rien t'dire en attendant
Le jour où ça s'ra nous
Qui ferons la fête
Imaginez l'printemps
Quand l'hiver s'ra vraiment blanc
 

HISTOIRE DE MENSONGES

Mes amis, je vais vous raconter une histoire de mensonges (bis)
S’il y a un mot de vérité je voudrais qu’on me le dise

Refrain; Laisser-moi aller aller, laisser-moi aller jouer (bis)

S’il y a un mot de vérité je voudrais qu’on me le dise (bis)
Je m’en allais labourer là où squi y avait pas de terre...

J’ai mis ma charrue sur mon dos, mes boeufs dans ma ceinture...
Sur mon chemin j’ai rencontré un pommier chargé de fraise...
Je l’ai secoué, je l’ai branlé, y en tomba des framboises...
Il m’en tomba une sur l’orteil, qui me fit saigner e l’oreille...
Une araignée au plafond d’eau qui éclata de rire...
Elle en tomba de bas en haut, se cassa la cervelle...
Et c’est ainsi que se commence mon histoire de mensonges
 

HOMME DE CRO-MAGNON (l'...)

     1. C'était au temps de la préhistoire
     Voici deux ou trois cent mille ans
     Vint au monde un être bizarre
     Proche parent de l'orang-outan
     Assis sur ses pattes de derrière
     Vêtu d'un slip en peau de bison
     Il allait conquérir la terre
     C'était l'homme de Cro-Magnon

     {Refrain:}
     L'homme de Cro,
     L'homme de Ma, l'homme de Gnon
     L'homme de Cro-Magnon, pon pon
     L'homme de Cro, de Magnon
     Ce n'est pas du bidon
     L'homme de Cro-Magnon
     Pon-pon (bis)

     2. Armé de sa hache de pierre
     De son couteau de pierre itou
     Il chassait l'ours et la panthère
     En serrant les fesses malgré tout
     Devant l'diplodocus en rage
     Il était tout d'même un peu petit
     Et se disait dans son langage :
     Vivement qu'on invente le fusil

     3. Il était poète à ses heures
     Disait à sa femme en émoi
     Tu es belle comme un dinosaure
     Tu ressembles à Garbo Gretta
     Si tu veux voir des cartes postales,
     Monte dans ma caverne tout là-haut
     J'te ferai voir mes peintures murales
     On dirai du vrai Picasso

     4. Trois cent mille ans après sur terre
     Comme nos ancêtres nous admirons
     Les monts, les bois et les rivières
     Mais s'il revenait quelle déception
     De nous voir suer six jours sur sept
     Il dirait sans faire de détail
     Vraiment que nos descendants sont bêtes
     D'avoir inventé le travail !
 

HYMNE À LA JOIE

     Joie discrète, humble et fidèle
     Qui murmure dans les eaux
     Dans le froissement des ailes
     Et les hymnes des oiseaux.
     Joie qui vibre dans les feuilles
     Dans les prés et les moissons
     Nos âmes blanches t'accueillent
     Par de naïves chansons.

     Tous les hommes de la terre
     Veulent se donner la main
     Vivre et s'entraider en frères
     Pour un plus beau lendemain,
     Plus de haine, plus de frontière,
     Plus de charniers sur nos chemins
     Nous voulons d'une âme fière
     Nous forger un grand destin

     Que les peuples se rassemblent
     Dans une éternelle foi
     Que les hommes se rassemblent
     Dans l'égalité des droits.
     Nous pourrons tous vivre ensemble
     La charité nous unira
     Que pas un de nous ne tremble
     La fraternité viendra.

     Joie immense, joie profonde,
     Ombre vivante de Dieu
     Abats-toi sur notre monde
     Comme un aigle vient des cieux.
     Enserre dans ton étreinte
     La tremblante humanité
     Que s'évapore la crainte
     Que naisse la liberté

     Joie énorme, joie terrible
     Du sacrifice total
     Toi qui domptes l'impossible,
     Et maîtrises le fatal ;
     Joie sauvage, âpre et farouche,
     Cavalière de la mort,
     Nous soufflons à pleine bouche
     Dans l'ivoire de ton cor.

     Joie qui monte et déborde,
     Tu veux nos coeurs ? les voilà.
     Et nos âmes sont les cordes,
     Où ton archet passera
     Que ton rythme nous emporte
     Aux splendeurs de l'Eternel
     Comme un vol de feuilles mortes,
     Que l'orage entraîne au ciel.
 

HYMNE À L'AMOUR (l'...)

Le ciel bleu sur nous peut s’effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant que l'amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes.

J'irai jusqu'au bout du monde
Je me ferai teindre en blonde
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais

Si un jour, la vie t'arrache a moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Sous le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Dieu réunit ceux qui s'aiment.
 

HYMNE AU PRINTEMPS

Les blé sont mûrs et la terre est mouillée
Les grands labours dorment sous la gelée
L'oiseau si beau, hier s'est envolé
La porte est close sur le jardin fermé.

Comme un vieux râteau oublié
Sous la neige je vais hiverner
Photos d'enfants qui courent dans les champs
Seront mes seules joies pour passer le temps
Mes cabanes d'oiseaux sont vidées
Le vent pleure dans la cheminée
Mais dans mon cœur je m'en vais composer
L'hymne au printemps pour celle qui m'a quitté.

Quand mon amie viendra par la rivière
Au mois de mai après le dur hiver
Je sortirai bras nus dans la lumière
Et lui dirai le salut de la terre.

Vois les fleurs ont recommencé
Dans l'étable crient les nouveau-nés
Viens voir la vieille barrière rouillée
Endimanchée de toiles d'araignées
Les bourgeons sortent de la mort
Papillons ont des manteaux d'or
Près du ruisseau sont alignées les fées
Et les crapauds chantent la liberté (BIS)

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