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 JACK MONOLOY

1. Jack Monoloy aimait une blanche
    Jack Monoloy était indien
    Il la voyait tous les dimanches
    Mais les parents n'en savaient rien

    refrain:
        Tous les bouleaux d'la rivière Mingan
        Tous les bouleaux s'en rappellent
        La Mariouche elle était belle
        Jack Monoloy était fringuant.
        Jack, Jack, Jack, Jack
        Disaient les canards, les perdrix
        Et les sarcelles
        Monoloy, lui disait le vent
        La Mariouche est pour un blanc

2. Avait écrit au couteau d'chasse
    Le nom d'sa belle sur les bouleaux
    Un jour on a suivi leur trace
    On les a vus au bord de l'eau.

3. Jack Monoloy est à sa peine
    La Mariouche est au couvent
    Et la rivière coule à peine
    Un peu plus lentement qu'avant

4. Jack Monoloy Dieu ait son âme
    En plein soleil dimanche matin
    En canot blanc du haut d'la dam
    Il a sauté dans son destin

5. La Mariouche est au village
    Jack Monoloy est au fond d'l'eau
    À voir flotter sur les nuages
    Et les canots et les billots

    refrain  final:
        Tous les bouleaux d'la rivière Mingan
        Tous les bouleaux ont mémoire
        Et leur écorce est toute noire
        Depuis Monoloy a sacré l'camp
        Jack, Jack, Jack, Jack
        Disaient les canards, les perdrix
        Et les sarcelles
        Monoloy, lui disait le vent
        La Mariouche est pour un blanc
 

J’AI DEUX YEUX

J’ai deux yeux tant mieux
Deux oreilles c’est pareil
Deux épaules c’est drôle
Deux bras ça va
Deux fesses qui s’connaissent
Deux jambes il m’semble
Deux pieds pour danser!
 

J’AI DU BON FROMAGE

J’ai du bon fromage au lait
Qui vient du pays de celui qui l’a fait
Celui qui la fait vient de mon village
Oui monsieur, madame j’ai du bon fromage
 

J'AI DU BON TABAC

J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du fin et du bien râpé,
Qui ne s'ra pas pour ton fichu nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Ce refrain connu que chantait mon père,
A ce seul couplet il était borné.
Moi, je me suis déterminé
A le grossir comme mon nez.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Un noble héritier de gentilhommière
Recueille tout seul un fief blasonné.
Il dit à son frère puîné :
Sois abbé, je suis ton aîné.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Un vieil usurier expert en affaires,
Auquel par besoin on est amené,
A l'emprunteur infortuné
Dit, après l'avoir ruiné :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Juges, avocats, entrouvrant leur serre,
Au pauvre plaideur, par eux rançonné,
Après avoir pateliné,
Disent, le procès terminé :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

D'un gros financier la coquette flaire
Le beau bijou d'or de diamants orné.
Ce grigou, d'un air renfrogné,
Lui dit, malgré son joli nez :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Tel qui veut nier l'esprit de Voltaire,
Est, pour le sentir, trop enchifrené.
Cet esprit est trop raffiné
Et lui passe devant le nez.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Voilà huit couplets, cela ne fait guère
Pour un tel sujet bien assaisonné.
Mais j'ai peur qu'un priseur mal né
Ne chante en me riant au nez :
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
 

J’AIME PAPA

J’aime papa, j’aime maman
J’ai mon petit chat, mon petit chien, mon petit frère
J’aime papa, j’aime maman
J’ai ma grand-mère et mon gros éléphant

J’aime pas popoffe car il n’est pas gentil
J’n’aime pas non plus mon cousin Nicolas
Car l’autre jour il m’a volé mes billes
Et m’a cassé mon grand sabre de bois
 

J'AI UN GROS NEZ ROUGE

J¹ai un gros nez rouge,
(mimer avec une main)
un chapeau qui bouge,
(mimer avec deux mains)
deux grandes savates,
(mimer avec deux pieds)
un grand pantalon,
(mimer enfiler)
et quand je me gratte...
(se gratter sous les bras)
je saute au plafond !
(bondir)
 

JEAN DE NIVELLE

Jean de Nivelle est un héros, (bis)
Qui n'a ni maîtres, ni rivaux. (bis)
Pour le combattre dans les ruelles,
Connaissez-vous Jean de Nivelle ?
Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment,
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a trois châteaux, (bis)
Trois palefrois et trois manteaux ; (bis)
Et puis trois lames de flamberges,
Qu'il laisse parfois à l'auberge.
Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment,
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a trois enfants, (bis)
L'un est sans nez, l'autre sans dents. (bis)
Et le troisième est sans cervelle,
C'est bien dur pour Jean de Nivelle.
Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment,
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a marié, (bis)
Ses trois filleul' dans trois quartiers.
Les deux premièr' ne sont pas belles,
La troisièm' n'a pas de cervelle !
Ah ! Ah ! Ah ! Oui, vraiment,
Jean de Nivelle est bon enfant !

Jean de Nivelle a trois beaux chiens, (bis)
Mais y en a deux qui n'valent rien.(bis)
L' troisième s'enfuit quand on l'appelle,
Mais il récure la vaisselle.
Ah ! Ah ! Ah ! oui, vraiment,
Jean de Nivelle est bon enfant !
 

JEANNE EN CHANTANT

Jeanne en chantant est parti' pour la France, (bis)
Tirouli, rataplan !
Est parti' pour la France,
Rataplan, plan, plan !

Sur son cheval chez le roi est entrée, (bis)
Tirouli, rataplan !
Chez le roi est entrée,
Rataplan, plan, plan !

"- Gentil Dauphin, le Roi du ciel m'envoie, (bis)
Tirouli, rataplan !
Le Roi du ciel m'envoie,
Rataplan, plan, plan !

Vous faire roi, détruir' L'Englischerie, (bis)
Tirouli, rataplan !
Détruir' L'Englischerie,
Rataplan, plan, plan !

Duc de Bedford, partez en Angleterre, (bis)
Tirouli, rataplan !
Partez en Angleterre,
Rataplan, plan, plan !

- Quand te tiendrons, te flamberons, Vachère, (bis)
Tirouli, rataplan !
Te flamberons, Vachère,
Rataplan, plan, plan !

- Duc de Bedford, aurez de mes nouvelles, (bis)
Tirouli, rataplan !
Aurez de mes nouvelles,
Rataplan, plan, plan !"

En feu de joi' fit griller leurs bastilles, (bis)
Tirouli, rataplan !
Fit griller leurs bastilles,
Rataplan, plan, plan !

Les envoya boire au fond de la Loire, (bis)
Tirouli, rataplan !
Boire au fond de la Loire,
Rataplan, plan, plan !

Et le restant tailla-z-en mille pièces, (bis)
Tirouli, rataplan !
Tailla-z-en mille pièces,
Rataplan, plan, plan !

Viv' Saint Michel, Cath'rine et Marguerite, (bis)
Tirouli, rataplan !
Cath'rine et Marguerite,
Rataplan, plan, plan !

"Gentil Dauphin, vous mènerai à Reims(e), (bis)
Tirouli, rataplan !
Vous mènerai à Reims(e),
Rataplan, plan, plan !"

Au grand galop travers'ra la Champagne, (bis)
Tirouli, rataplan !
Travers'ra la Champagne,
Rataplan, plan, plan !

Filaient Anglais, sans tambour ni trompettes, (bis)
Pfuit, pfuit, pfuit, pan, pan, pan !
Sans tambour ni trompettes,
Pfuit, pfuit, pfuit, pan, pan !

Les bons rémois criaient "Noël" à Jeanne, (bis)
Tirouli, rataplan !
Criaient "Noël" à Jeanne,
Rataplan, plan, plan !

"Sire le roi, recevez vot' couronne, (bis)
Tirouli, rataplan !
Recevez vot' couronne,
Rataplan, plan, plan !"

Viv'le roi Charl's et buvons le champagne, (bis)
Tirouli, rataplan !
Et buvons le champagne,
Rataplan, plan, plan !
 

JEAN PETIT

Quand Jean Petit danse
Sur la main il danse
Sur la main, main, main
Ainsi danse Jean Petit YOUPPI!

pied, nez, fesse, ventre....
 

JE L'AIME À MOURIR

Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir

Vous pouvez détruire tout ce qui vous plairai
Elle n'a qu'à ouvrir l'espace de ses bras
Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir

Elle a gommé les chiffres des horloges du cartier
Elle a fait de ma vie des cocottes en papier
Des éclats de rires

Elle a bâtit des ponts entre nous et le ciel
Et nous les traversons à chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir, ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir

Elle a dût faire toutes les guerres
Pour être aussi forte aujourd'hui
Elle a dût faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi

Elle vit de son mieux son rêve d'opaline
Elle danse au milieu des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir

Elle porte des rubans qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent que j'ai tord d'essayer
De les retenir de les retenir
Je l'aime à mourir

Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits
Je dois clouer des notes à mes sabots de bois
Je l'aime à mourir

Je dois juste m'asseoir, je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer
De lui appartenir, de lui appartenir
Je l'aime à mourir

Elle a dût faire toutes les guerres
Pour être aussi forte aujourd'hui
Elle a dût faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi

Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir

Vous pouvez détruire tout ce qui vous plairai
Elle n'aura qu'à ouvrir l'espace de ses bras
Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
 

J’ENTEND LE MOULIN

J’entend le moulin tique tique taque
J’entend le moulin taque

1. Mon père a fait bâtir maison
    J’entend le moulin taque
    L’a fait bâtir à trois pignons
    Tique tique tique taque

2. L’a fait bâtir à trois pignons
    J’entend le moulin taque
    Sont trois charpentier qui l’a font
    Tique tique tique taque

3. Sont trois charpentiers qui l’a font...
    Le plus jeune c’est mon mignon...

4. Le plus jeune c’est mon mignon...
    Qu’apportes-tu mon fripon...

5. Qu’apportes-tu mon fripon...
    C’est un pâté de trois pigeons..
 

JE M'EN FUS CUEILLIR LA ROSE

Je m'en fus cueillir la rose
Qui pendait au rosier blanc ; (bis)
Je l'ai cueilli' feuille à feuille,
Mis' dans mon tablier blanc.
Brunette, allons, gai, gai, gai,
Brunette, allons gaîment.

Je l'ai cueilli' feuille à feuille,
Mis' dans mon tablier blanc ; (bis)
Je la portai-z-à mon père,
Dans l'chemin de Confolens.
Brunette, allons, gai, gai, gai,
Brunette, allons gaîment.

Je la portai-z-à mon père,
Dans l'chemin de Confolens ; (bis)
Je n'y ai trouvé personne,
Qu'un gai rossignol chantant.
Brunette, allons, gai, gai, gai,
Brunette, allons gaîment.

Je n'y ai trouvé personne,
Qu'un gai rossignol chantant ; (bis)
Il me dit dans son langage,
" Mari'-toi, belle, il est temps ! "
Brunette, allons, gai, gai, gai,
Brunette, allons gaîment.

Il me dit dans son langage,
" Mari'-toi, belle, il est temps ! (bis)
- Comment veux-tu qu'j'me marie ?
Suis pauvrette, sans argent ! "
Brunette, allons, gai, gai, gai,
Brunette, allons gaîment.
 

JE SUIS MALADE

Je ne fume plus je ne rêve plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Comme un orphelin dans un dortoir
Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas...
Je suis malade, complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Me laissant seul avec mon désespoir
Je suis malade complètement malade
T'arrive on ne sait jamais quand
Tu pars on ne sait jamais ou
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous...
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d'être heureux
Quand ils sont là
Je bois toutes les nuits
Et tous les whiskys pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller
Tu es partout...
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort
Quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m'a privé de tous mes chants
Tu m'a vidé de tous mes mots
Pourtant moi j'avais du talent
Avant ta peau...
Cet amour me tue
Si ça continue je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera...
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c'est ça, je suis malade
Tu m'a privé de tous mes chants
Tu m'a vidé de tous mes mots
Et j'ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades
T'entends... Je suis malade...
 

JE SUIS UN PAUVRE CONSCRIT

Je suis t'un pauvre conscrit
De l'an mille huit cent dî.
Faut quitter
Le Languedô, (ter)
Ô ! Faut quitter le Languedô,
Avec le sac sur le dos.

Le maire et aussi l'préfet
N'en sont deux jolis cadets !
Ils nous font
Tirer z'au sort (ter)
Ô ! Ils nous font tirer z'au sort
Pour nous conduire à la mort.

Adieu donc, mes chers parents,
N'oubliez pas votre enfant !
Crivez-lui
De temps en temps (ter)
Ô ! Crivez-lui de temps en temps
Pour lui envoyer d'l'argent.

Adieu donc, chères beautés,
Dont nos coeurs sont-z enchantés.
N'pleurez point
Notre départ (ter)
Ô ! N'pleurez point notre départ,
Nous reviendrons tôt-z ou tard.

Adieu donc, mon tendre coeur,
Vous consolerez ma soeur !
Vous y di-
Rez que Fanfan (ter)
Ô ! Vous y direz que Fanfan,
Il est mort en combattant.

Qui qu'a fait cette chanson,
N'en sont trois jolis garçons.
Ils étiont
Faiseux de bas (ter)
Ô ! Ils étiont faiseux de bas,
Et à c't'heure, ils sont soldats.
 

JE VOUDRAIS M'Y MARIER

Je voudrais bien m'y marier,
Mais j'ai trop peur de me tromper, (bis - les deux vers)
Je veux rester fillette,
La verdurette, durette,
Je veux rester fillette,
La verdurette du bois.

Je n'en veux point d'un maréchaux,
J'aurais trop peur de son marteau, (bis - les deux vers)
L'enclume par la tête,
La verdurette, durette,
L'enclume par la tête,
La verdurette du bois.

Je n'en veux point d'un cordonnier,
J'aurais trop peur de son tir'pied, (bis - les deux vers)
La forme par la tête,
La verdurette, durette,
La forme par la tête,
La verdurette du bois.

Je n'en veux point d'un tisserand,
Vole le fil des pauvres gens, (bis - les deux vers)
En poussant sa navette,
La verdurette, durette,
En poussant sa navette,
La verdurette du bois.

Je n'en veux point d'un vigneron,
Ne sont point assez beaux garçons, (bis - les deux vers)
Toujours le nez en terre,
La verdurette, durette,
Toujours le nez en terre,
La verdurette du bois.

Je voudrais bien d'un jardinier,
C'est un joli petit métier, (bis - les deux vers)
Pour vous conter fleurette,
La verdurette, durette,
Pour vous conter fleurette,
 

J’MOUILLE MES COUDES

J’mouille mes coudes
Mes coudes s’mouillent
Est-ce que j’mouille mes coudes?
Est-ce que mes coudes se mouillent?
Sauras-tu le dire?
Sauras-tu le faire?
 

JOYEUX AU REVOIR

1. Faut-il nous quitter sans espoir,
    Sans espoir de retour?
    Faut-il nous quitter sans espoir,
    De nous revoir un jour?

    refrain:
       Ce n'est qu'un au revoir, mes frères
        Ce n'est qu'un au revoir
        Oui nous nous reverrons, mes frères
        Ce n'est qu'un au revoir

2. Formons de nos mains qui s'enlacent
    Au déclin de ce jour
    Formons de nos mains qui s'enlacent
    Une chaîne d'amour

3. Aux scouts unis par cette chaîne
    Autour des mêmes feux
    Aux scouts unis par cette chaîne
    Ne faisons point d'adieux

4. Car Dieu qui nous voit tous ensemble
    Et qui va nous bénir
    Car Dieu qui nous voit tous ensemble
    Saura nous réunir
 

JOYEUX PROMENEUR (le...)

1. Par les sentiers, sous le ciel bleu,
    J'aime à me promener
    Le sac au dos, le cœur joyeux
    Je me mets à chanter

    refrain:
        Valderi, Valdera,
        Valderi, Valdera a a a
        Valderi, Valdera
        Je me mets à chanter

2. Parfois, suivant du clair ruisseau
    Les folâtres ébats,
    Je l'entends dire dans les roseaux
    Viens chanter avec moi

3. Et dans les bois et dans les champs
    Tous les oiseaux jaseurs,
    Mêlant leurs voix, mêlant leurs chants,
    Entonnent tous en chœur

4. Tous les amis que je rencontre
    Au hasard du chemin
    À mon salut, bientôt répondent
    Par ce même refrain

5. Et je serai au long des jours
    Avec la même ardeur,
    Sous le soleil errant toujours,
    Un joyeux promeneur
 

J’RENTRE DANS L’ÉTABLE

J’rentre des l’étable pour tirer mon vache
Pas capable de tirer mon vache
J’prends un p’tit banc pour tirer mon vache
Pas capable de tirer mon vache
J’prends d’la bouse pis j’y pitche en pleine face
Les deux yeux bouchés ben dur
 

JUMENT TIBI (la...)

La jument Tibi
Dormait dans l’écurie
Pendant qu’elle mangeait des pistaches salées
Hey! Le cowboy Arthur
Lui vola sa monture
Puis il disparait dans les fourrés épais.

Le shériff Oscar
Qui était le plus fort
A vite attrapé le voleur de jument
Hey! Quand on n'est pas gentil
On est toujours puni
Et puis c'est ainsi que ma chanson finit!

REVENIR